Lunastella Grand(e) méchant(e) loup(e)
Messages : 93 Age : 37 Localisation : Dans le lit du plus beau guildeux.
Personnage Classe: Sacrieur Niveau: (200/200) Alignement: Ange
| Sujet: Les Chroniques de Lunastella Mar 13 Nov 2012 - 21:49 | |
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CHAPITRE I : DOKOUNET & FARASTE
Once Upon a Time (RP bilingue tkt) un village d'irréductibles péquenauds qui résistait encore et toujours à l'envahisseur Roumain. Nous étions en 24 avant J.C (cf : Julien le Chinoua, plus connu aujourd'hui sous le nom de Dokounet le Farmeur) Et la vie n'était pas facile pour les garnisons roumaines mitoyennes des camps retranchés de Fondatium, Sons of Anarchum et La Hordum. (Ces noms sont purement fictifs et toutes ressemblances avec la réalité seraient totalement fortuites)
Ce village, situé en plein sur la frontière belge,roumaine et amaknéenne, menait une vie paisible entre la chasse, les banquets, et les vadrouilles de PD ( Patrouilles sur Dindes) dans les bois adjacents.
Le banquier de ce village se prénommait Dokoupied. Il n'existait pas d'homme plus pingre que lui, ni même plus feignant. En toutes circonstances, il ne levait jamais le petit pied, qu'il avait, par ailleurs, fort malodorant. Dokoupied avait épousé la Bonne Soeur du pâtelin, se disant en lui-même que puisqu'elle avait l'habitude de vivre chichement, elle ne lui occasionnerait pas de grands frais par la suite.
Chaque soir avant d'aller se coucher, il avait pour habitude de boire un breuvage à base de pièces d'or. Une nuit, ne trouvant pas le sommeil, le vieil avare se demandait comment rendre son insomnie plus productive. C'est alors que lui vint l'idée de concevoir un enfant. Convaincu d'avoir réussi dès le premier coup, mais ne réussissant toujours pas à s'endormir, il se décida à remettre le couvert. Quitte à avoir un enfant, autant faire d'une pierre deux coups et lui faire un jumeau. Cette économie de temps lui ferait gagner de l'argent, pour sûr!
Quatre jours plus tard à peine, les deux enfants de Dokoupied vinrent au monde. Le premier avait un nez anormalement imposant, ce qui lui valut le surnom de Dokounez (l'orthographe diffère selon les régions) Ils appelèrent le second Faraste ; nom qui serait, selon certains dires, l'étymologie du mot Frite.
Ces deux derniers tenaient tout de leur mère : gentillesse, bonté et bienveillance, à tel point que Dokoupied s'en offusquait et en devenait suspicieux. Chapitre II : Zuia ( interdit aux moins de 18 ans )
Non loin de là, deux ruelles plus loin, se tenait la maison close du village. La tenancière était la maman d'un petit garçon nommé Zuia. Espiègle et malicieux, celui -ci jetait souvent un oeil à travers les serrures des portes, à l'insu de tous, ne saisissant pas vraiment ce qu'il se tramait derrière. Régulièrement, les soldats des camps ennemis s'infiltraient incognito dans le village pour s'offrir les services de la maison. Zuia, fidèle à son poste, reconnut donc aisément le blason de Fondatium sur l'armure du milicien qui occupait la chambre principale ce jour là. Il arriva même à déchiffrer le nom inscrit dessus : Ca ..na..pius
Le petit garçon, perdu dans ses pensées, sursauta soudain lorsque le soldat s'écria : Je bannnnd*
C'est alors que la matrone débarqua devant lui. "Zuia, petit fripon.Débarrasse moi le plancher! Et rapporte ce collier en ocre à la joaillière, au lieu de traîner dans mes pattes". L'enfant s'exécuta aussitôt.
Sur le chemin, il croisa la fille de la bijoutière, assise près d'un étang. Il s'approcha d'elle puis, sans crier gare, jeta le bijou en ocre dans l'eau. "Pourquoi t'as fait çaaaa? s'écria la gamine. - Beh, je trouvais ça marrant" Mais à l'idée de la raclée magistrale qu'il risquait de se prendre en rentrant, il se ravisa. - Manon? - Oui ? - Taille moi une p...etite branche pour que je puisse récupérer le collier et rentrer à ma maison.
Une fois le collier remis en mains propres, zuia se mit sur le chemin du retour.
C'est alors qu'il tomba nez à nez sur un vieil enutrof en bien piteux état. Ce dernier commença à lui narrer ses déboires. " Je me suis fait hacker, j'ai perdu mon travail et ma maison,ma femme est partie avec mon meilleur ami, mes enfants sont morts sous le froid de l'hiver.J'en ai même perdu mes doigts. - Cool story, bro'", se contenta de dire le petit Zuia avant de reprendre tranquillement sa route.
Il était presque arrivé chez lui lorsqu'il aperçut les fils du banquier : Dokounez et Faraste Voyant qu'ils avaient l'air de bien s'amuser, il se décida à les aborder.
- Tu veux te déguiser en Wa ou en Wabbit? lui demanda le petit Dokounez (bien que son nez fut tout sauf petit) Ce n'était guère un secret que Zuia avait une préférence pour tout ce qui se finissait en bit... Et c'est ainsi que ,depuis ce jour, les trois comparses prirent l'habitude de jouer ensemble au jeu du Wa ou Wabbit (que l'on appelle aujourd'hui plus communément WoW)
Chapitre III : Sakounet & Zaeh (pour public averti)
Certaines légendes urbaines racontent qu'un vieil enutrof du village pullulait de morpions. Il dût subir à cause de cela une ablation de ses bijoux de famille. Depuis ce temps là, cette particularité génétique se transmettait de père en fils. Son arrière petit-fils n'échappa pas à la règle, à un détail près. L'un de ses attributs avait été épargné. C'est ainsi que toute sa famille s'en émerveillait et qu'on le baptisa sous le nom de Sakouille. Celui-ci menait une vie humble. Son papa était maçon et sa maman femme de ménage, tous les trois vivant dans une petite chaumière longeant le port Tuguet. Seule ombre au tableau, Sakouille était la risée de toute la contrée. Depuis sa naissance, il était exclu par ses pairs. Cependant, il espérait secrètement qu'un jour il pourrait jouer aux côtés des trois garçons déguisés en wabbit. Alors, prenant son courage à deux mains (enfin, plutôt d'une seule, l'autre étant occupée en permanence), Sakouille se décida à faire appel à l'alchimiste du village. Lui seul pourrait trouver un remède à son anomalie.
Lorsque le garçonnet arriva devant l'atelier d'alchimie, il aperçut le fils cadet de l'artisan : Zaeh. Ce dernier n'osait aborder Sakouille car ses parents n'avait de cesse de lui interdire de s'approcher de tout ce qui provenait du port. Mais en petit garçon curieux aimant braver les interdits, il vint à la rencontre du visiteur.
Il engagea timidement la conversation.
" Coucou,ze m'appelle zaeh, zozota-t-il légèrement. Si tu es venu voir ma soeur Zahia, elle n'est pas là. Elle est partie s'occuper de l'équipe de boufbawlers. Quant à mon grand frère,Dskakounet, il est sûrement encore accroché aux jupes de ta maman qui est notre femme de ménage. - Tg, je suis venu voir ton père ", lui répondit poliment Sakouille.
Zaeh le conduisit donc dans la pièce où se trouvait son papa. Lorsque l'alchimiste eut fini d'écouter la requête du mioche, il lui exposa deux possibilités. La première solution lui permettrait de faire pousser sa partie manquante, grâce à une potion d'un art ancien : un art outoh que très peu d'alchimistes maîtrisaient. Le breuvage était à base d'eau Thyste, de thé Bone et de sang Gokou. Malheureusement, il était très dur d'en trouver en cette saison. Il fallut donc opter pour la seconde solution qui était la greffe. Mais pour que l'opération réussisse, seule une sorte de greffons était envisageable... Les parties intimes du Crocabulia en personne! Car ses dragonballs (= boules du dragon ; ceci est un Rp bilingue,j'le rappelle) avaient des vertus magiques.
L'alchimiste donna précautionneusement ses instructions. " Le crocabulia se terre actuellement dans la mine abandonnée située à l'orée de la forêt. La mine Craft est dangeureuse, alors pour t'accompagner dans ton périple, mon fils Zaeh et mon assistant firefoux t'accompagneront. Celui-ci s'appelle Kekekekekekekekeke." (Les écrits se souviendront de lui comme étant le renard à neuf ke, pour plus de lisibilité).
Ils se mirent en route et, le soir venu, les trois compagnons vinrent à bout du monstre légendaire à force d'acharnement ...arrachant ses ****scène censurée*** ... avec leurs dents.
L'opération fut après cela un succès et la rumeur ne tarda pas à se répandre.
Dokounez, maintenant à la tête de son mini clan, était admiratif devant la dragonball de Sakouille. Il décida alors d'en faire son disciple et le rebaptisa en Sakounez. Zaeh, quant à lui, resta son compagnon de route, ne cessant de demander aux gens si, au final, la potion d'un art Outoh n'aurait pas été mieux qu'une dragonball.
Chapitre IV : Goenji & Lunastella
Le petit Goenji, dès sa plus tendre enfance, admirait son papa, propriétaire du kanojedo municipal. Il rêvait d'être un jour aussi grand et fort que lui. Cependant, cela semblait un peu compromis, son paternel étant un piètre cuisinier et le gêne se transmettant de père en fils depuis des générations, le garçonnet n'avait guère que la peau sur les os.
Goenji, bien que freluquet, aimait se battre et agresser tous ceux qui le regardaient de travers. Vêtu d'une cape rouge, il avait pour habitude de jouer au justicier et de défendre tous ceux qu'il considérait plus faibles que lui, ce qui concernait en réalité tout le reste du monde à ses yeux.
Un jour, un garnement s'était amusé à enfoncer un doigt dans le nez de l'une de ses camarades de classe. Le héros au grand coeur avait alors répliqué en lui mettant son gros doigt d'pied...hum hum Il avait ainsi l'habitude de venir au secours des demoiselles en détresse. Voilà pourquoi toutes les fillettes du village (ou presque) n'avaient d'yeux que pour lui.
Bien que toutes le convoitaient, aucune d'entre elles ne suscitaient en lui un quelconque intérêt. Certaines d'entre elles avaient même fait l'acquisition de philtres d'amour auprès de l'alchimiste en chef, dans l'espoir que le jeune garçon daigne enfin leur jeter un regard. Le petit Zaeh, intrigué par les allers et retours incessants de ces jeunes filles dans l'atelier de son papa, en était venu à admirer Goenji et décida qu'il deviendrait son disciple coûte que coûte. Amusé par cette drôle de requête, celui-ci accepta sans faire de manières, en bon prince qu'il était.
Lors d'un après-midi ensoleillé, les deux nouveaux compagnons allèrent assister ensemble à un match de boufbawl - Maître Goenziiii, s'écria le petit. Que pensez-vous de ma soeur Zahia? - Hmmm, elle est tellement moche que pour elle, le port de la burqa devrait être obligatoire ! hhhhhhh - z'êtes pas très zenti, Maître, répondit Zaeh d'une moue boudeuse. - Tu n'as qu'à pas me poser des questions de tapette, surtout que le match des Porkass sur Gazon (PsG pour les plus initiés) contre l'équipe des Ribs et Riz va commencer.
Les jours passaient et Zaeh ne pouvait que constater que son Maître était insensible au charme féminin. Aux grands maux les grands remèdes! Il décida de faire appel à ses deux cousines : Cat-Hin et Tap-Hin. Malheureusement, ces deux dernières eurent beau abattre tous leurs atouts, rien y fit. Peu à peu, Zaeh se mit à concevoir l'idée que son Maître était peut-être de l'autre bord... Il se souvint alors d'une histoire que lui avait raconté son camarade de classe Akwadaleux. Ses ancêtres vivaient dans un village lointain où cette pratique était courante, un endroit reculé nommé Akwadala. Souhaitant le bonheur de son maître avant tout, Zaeh lui proposa de s'y rendre ensemble dès le lendemain, sans lui avouer ses réelles motivations. Requête à laquelle Goenji accéda sans rechigner, n'ayant rien de mieux à faire.
Après plusieurs jours de marche, ils arrivèrent enfin dans le village embrumé d'Akwadala. Fatigués et affamés, ils demandèrent l'hospitalité au premier paysan qu'ils rencontrèrent dans la rizière qui s'étendait devant eux. En pénétrant dans la modeste propriété du vieil homme, le regard de Goenji fut happé par une jeune fille dans l'arrière cour, accroupie près d'un péki. Celle-ci semblait s'adresser à son chien. Curieux, Goenji s'avança pour espionner un peu la conversation. - Prout ! (c'était apparemment le nom du cabot) Tu pues trop ducu, et c'est bien pour ça que Papounet ne veut pas te manzer. C'est bizarre qu'au lieu de te constiper, manzer du riz te donne autant de flatulences é_è La fillette sursauta en entendant le rire du jeune garçon. - Qui es-tu ? lui demanda-t-elle d'un air renfrogné Goenji ne put répondre, tout absorbé qu'il était par les joues si dodues de son interlocutrice. C'était peut-être la faim qui lui donnait autant envie de mordre dedans. - Tu aurais au moins pu prévenir de ta présence au lieu d'arriver sournoisement comme un voleur! - Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse, lui répondit-il posément. - Hein, de quoi tu racontes ? - Ca veut dire que tu faisais tellement de bruits que tu ne m'aurais pas entendu dans tous les cas, oesh. Plus elle s'impatientait, plus ses joues gonflaient et rosissaient, au plus grand plaisir du jeune sram.
Zaeh, non loin de là, assistait silencieusement à la scène. Finalement, il s'était inquiété pour rien...
L'alchimie semblait s'être produite entre la petite aux yeux bridés, au doux nom de Lunastella, et son Maître adoré.
La légende racontera plus tard qu'ils se marièrent dès le lendemain de leur rencontre, elle vêtue d'un solomonk et lui,paré de son plus beau chapignon et d'une pioute rappelant les couleurs de sa bien-aimée.
Dernière édition par Lunastella le Ven 8 Fév 2013 - 18:14, édité 10 fois | |
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Dokounet Admin
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lunastella Mar 13 Nov 2012 - 22:01 | |
| Encore heureux que je ne suis pas cul-de-jatte, sinon j'aurais pu mal le prendre Tant d'acharnement gratuit sûr nous pauvres petits belges, je sais bien que nous sommes supérieurs à vous mais ce n'est pas une raison. Plus sérieusement, merci pour ce petit moment de détente. | |
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